Alors oui, Emma Stone est parfaite et Ryan Gosling n'est pas mal non plus. Oui, il est rare qu'un film grand public parle de jazz d'un bout à l'autre. L'une de mes scènes préférées est d'ailleurs celle du concert des Messengers, qui complète bien les explications données un peu avant sur la nécessité pour le jazz d'évoluer.
L'ensemble tient la route. Le traitement de la rencontre puis la relation entre les deux artistes est sans aucun doute le point fort du film.
Quand l'un connaît le succès alors que l'autre patauge encore, les difficultés commencent. Deux artistes ne travaillant pas sur les mêmes projets peuvent difficilement envisager une vie commune, quelle surprise. Une des leçons du film ?
Pourtant, j'ai été un peu déçu. Le thème du jazz aurait pu être bien plus approfondi. La dimension pédagogique du film apparaît à quelques reprises mais on constatera finalement qu'on est dans une comédie musicale plutôt légère : il ne faut pas heurter les non-initiés, alors mieux vaut en rester aux clichés et ce n'est pas moi qui le dis.
La fin, étrangement réaliste voire pragmatique par rapport au reste du film, ne m'a pas convaincu non plus.
Elle rencontre un homme formidable qui lui fait un enfant, ouf la morale est sauve, ils reviennent habiter à Los Angeles et elle revoit par hasard son Seb qui a lui aussi réalisé son rêve mais elle ne va pas lui parler alors qu'elle semble en avoir envie.
Le but était-il de tirer la larme à l'œil des spectateurs habitués du genre (comédie musicale) ?