La mise en scène, la photo et la bande-originale sont des exemples de savoir-faire : l'énergie est folle, tout est propre, coloré, élégant et millimétré comme une publicité pour iPhone, mais le film n'a rien d'original à dire. Il ne va jamais plus loin que l'hommage naïf au music-hall, au cinéma des années 60 et exprime avant tout l'amour nostalgique de Damien Chazelle pour ses classiques. L'esbrouffe technique, les quelques efforts de second degré, et la maturité en trompe l'oeil de la fin - en font une sorte de version réussie de The Artist. Un exercice de style kitsch, magnifique et vain, auquel il manque à son générique, le logo Disney.