La La Land ou le film qui me rappelle pourquoi j’aime le cinéma

Bon c’est ma première critique
J’ai 15 ans on et on peut dire que je suis un « footix » du cinéma. Ma culture reste encore à être forgé. Donc je m’en forge peu à peu une. Mais j’ai de la route.

CEPENDANT

La La Land est tout simplement un film magnifique.

Pas besoin d’avoir fait école de cinéma pour le comprendre. Que l’on aie aimé ou pas ce film, personne ne peut contredire le fait qu’il est magnifique. Magnifique dans quoi vous me diriez ? Dans tout justement. Acteurs, musiques, décors, scénario, photographie, mise en scène et tout le tralala : tout est beau.

Alors certes on peut ne pas aimer ce film, des millions des fois récompensé et vanté. Il est possible que l’on adhère pas à cette œuvre qui est finalement semblable à un conte. Beaucoup de gens de ce cas là me disent :
-« La la land ? Mouais nan j’ai pas trop adhéré. »

Je suis bien triste pour eux. Oui triste qu’ils passent à côté d’un si beau conte, d’une si belle chose de la vie qu’est La la land. Oui car pour moi, la définition du mot « beauté » a été remplacé par la création de ce film mais n’est malheureusement pas accessible à tous. Vous me direz que j’en fait des caisses; d’ailleurs j’en fait sûrement. Et je vous répondrai que je m’en fous. Je m’en fous parce que Damien Chazelle a chopé la formule magique qui m’a envoûté, sans doute à vie. Et l’exagération est pour moi le seul remède qui me permet de me libérer un peu de cet envoûtement.

Alors qu’y a t-il donc dans cette formule magique?

Une histoire d’amour ?

Bah oui. Évidemment. Enfin c’est vrai que j’ai toujours aimé les histoires d’amour dans les films même si elles ont leur petit côté gnangnan. Du moment que l’on me le fait oublier. Car oui ! Du peu qu’ils y en a, tous les défauts de ce film n’ont pour moi aucune importance. Pourquoi s’arrêter à tout ça, alors que l’on pourrait juste le vanter ? Vanter cette histoire d’amour que Damien Chazelle a imaginé depuis son enfance, et qui a chamboulé... bah presque ma vie. Car j’aime assez le cinéma pour que quand je vois un bon, enfin excellent film, il change ma vision des choses.
Enfin une histoire d’amour qui est dirigé par 2 merveilleux acteurs qui ont chacun trouvé le personnage de leur vie. Ce ne sont pas seb et mia les personnages de ce film. Ce sont Ryan et Emma. Je n’ai pas besoin d’en dire plus à ce sujet

Une (adjectif le plus puissant du monde à ajouter) bande son ?

Si le monde n’était constitué que de moi, chaque embouteillage serait transformé en chorégraphies de personnes sortant de leur voiture tout simplement pour danser, chanter et fêter la vie. It’s another day of sun.
Après écoute de l’édition complète de l’album, on se rend compte que chaque musique de fond est tirée de « tubes » du film. On se rend compte aussi que chaque mise en scène du film à son importance dans ses musiques:

les radios dans another day of sun, le téléphone qui sonne à la fin de lovely night, le « prologue » de someone in the crowd et j’en passe.

Et après chaque écoute, de chaque musique, on reste bercé, et notre journée ne peut qu’en être émerveillée.

(D’ailleurs je l’écoute pour la 567ème fois en rédigeant cette critique, sans pour autant jamais m’en lasser).

Un épilogue hors du commun ?

Beaucoup de ceux qui ont adoré la la land ont compris tout son sens et ce pourquoi il est là, seulement à la fin de cet épilogue. Remarque c’est normal, le film le veut presque: il te balance une belle histoire avec des musiques mais tu arrives à 1h55 de film en restant un peu sur ta faim quand même. Jusqu’à... cette fin. Je vous préviens pour ceux qui l’ont pas vu je ne vais pas mettre l’écran anti spoil sur toute cette partie là donc passez.

Cet Épilogue ! Tout d’abord il faut noter la fabuleuse prestation de the fools who dream, ou l’audition d’Emma stone. Car oui bien que dans sa voix ou dans son texte, on est obligé de se laisser emporté. On pourra dire que l’histoire entre mia et seb se finit donc en beauté, bien que les paroles de la chanson n’ont aucun lien avec. Alors que le public découvre d’un air ébahi la situation 2 ans plus tard des deux personnages, Damien Chazelle nous présente son épilogue. Il nous avait déjà surpris avec celle de Whiplash et je me souviens encore en transpirer et me dire « putain je veux faire de la batterie ». Celle de la la land, n’est disons pas pareil. Elle ne vient pas clôturer le film comme celle de whiplash elle vient plutôt lui donner un sens. Jusqu’à là une histoire d’amour plutôt banale, Damien Chazelle débarque pour nous dire « non putain, mon film se démarque des autres et je vais vous le prouver ». Et puis pendant 7 minutes 40, il réussit l’exploit de nous emmener dans un paradis, peut être le même que celui de mia et seb dans le planétarium ? Il nous projette au plus profond de notre siège. Avec seul camarade qui ai pu le suivre Justin Hurwitz qui se charge de cette bande son indescriptiblement incroyable. Alors pendant ces presque 8 minutes, on vit différentes choses à base de « et si ». On exprime différents sentiments et ce même au bout de plusieurs visionnages. On reste ebloui par les décors, on est bercé par ce best of de toutes les musiques du film, et on prie presque pour ne pas en sortir. A la fin on croirait même que grâce à cette projection du paradis, la réalité en aurait changé.

C’est donc cette scène qui change notre vision du film définitivement

C’est donc cette scène qui change notre vision de la vie définitivement

C’est donc sur ça que je vais conclure par deux mots :

Bravo et Merci

ZacGautreau
10
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Créée

le 11 juil. 2018

Critique lue 352 fois

4 j'aime

ZacGautreau

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