Service minimum pour la JLA
Vandal Savage recrute les ennemis intimes des membres de la Justice League et à l'aide d'informations dérobées dans l'ordinateur de Batman leur demande de les tuer. Les méchants vont-ils parvenir à leurs fins qui ne s'arrête pas aux meurtres des plus grands héros de la Terre (enfin de l'univers DC) mais confine ensuite au génocide ?
Comme toujours chez DC, c'est de très bonne facture. Le character design est celui qu'on a vu dans les précédents films, les doubleurs sont très bien (beaucoup sont des acteurs de série connus) et l'animation est correcte (un poil en dessous de d'habitude j'ai trouvé). L'histoire est une adaptation d'un arc du comic éponyme qui souligne bien le besoin obsessionnel de l'homme chauve-souris de prévoir les choses. Les interactions entre les membres de la JLA, entre les méchants et entre les deux groupes sont réussies, mais je trouve que DC se repose un peu sur ses lauriers. Avec des personnages aussi charismatiques et développés, on a un peu l'impression d'avoir droit au service minimum. Cela vous rappellera en somme ce que vous avez déjà vu avant. Pas de problème si vous avez aimé, comme moi, mais vous ne serez pas énormément surpris par les personnages. Ce qui surprend en revanche, c'est la noirceur de certaines idées. Pensez donc, Batman se retrouve enterré vivant. Dans le cercueil de ses parents. LE CERCUEIL DE SES PARENTS. Les autres héros ne sont pas beaucoup mieux lotis, entre torture mentale et torture tout court, il faut bien admettre que les plans sont assez vicieux et Batman est sacrément tordu pour inventer des trucs pareils (il faut noter que ce sont des plans améliorés par Vandal Savage, mais bon).
Dessin animé agréable donc, de bonne qualité, mais pas le meilleur que DC a à offrir.