Le casting était alléchant, même si un peu trop "idéal" (réunir Meryl Streep, Jeremy Irons et Glenn Close, à l'époque, c'était un coup de maître, mais étaient-ils vraiment les acteurs parfaits pour ces rôles là ?). Caster Winona Ryder (LA teen-star du moment, avant sa dégringolade à la fin des années 1990) et Antonio Banderas (LE nouveau latin-lover à Hollywood à l'époque), c'était facile et pas forcément ultra judicieux...
Dans La Maison aux Esprits, on sent tout le poids du roman d'Isabel Allende sur les épaules de Bille August (réalisateur largement surestimé)... Et la saga familiale, et ben c'est casse gueule. Et là, on récupère un objet batard entre le souffle épique et le récit un peu boursoufflé.
Reste des moments de grâce et une magnifique bande originale.