Cinquième long-métrage du Conjuring Universe, La Nonne met en scène Valak, entité démoniaque introduite dans Conjuring 2 : le cas Endfiled. Prenant l'apparence - je vous le donne en mille Emile - d'une nonne, Valak a pour lui un visuel franchement réussi grâce au maquillage mais également au physique assez particulier de son interprète, Bonnie Aarons. Lui consacrer un film n'est pas en soit une mauvaise idée, d'autant qu'on nous propose de transposer l'action (et le tournage) en Roumanie, dans l'après guerre. Horreur + Roumanie ? On imagine immédiatement un château, de la brume, des couloirs à l'obscurité impénétrable et des croix en pagaille. Et c'est exactement ce que Colin Hardy nous offre : une ambiance à l'ancienne. C'est l'élément que j'ai le plus apprécié, ainsi que l'interprétation de Taissa Farmiga (la "sœur de", dont la présence au casting - pur hasard ? - renforce le trouble) et quelques apparitions bien troussée de Valak (grâce notamment à la bande-originale d'Abel Korzeniowski). Tout en étant bien conscient des défauts du film (certaines réactions et/ou initiatives des personnages, de l'humour pas franchement bienvenu ou des effets trop prévisibles), j'avoue que ce voyage en Transylvanie m'a quand même bien plu !