Souvenez vous dans les années 60-70, c'était l'homme, Charlton Eston, malheureux astronaute qui était traqué comme une bête, dans un futur apocalyptique, on pouvait voir en cela la menace planante de la fin de la Guerre froide et un monde post guerre nucleaire. Dans ce prequel, c'est l'homme qui traque le singe rebel, mais ce dernier ne veut pas la fin de l'homme, c'est l'homme qui va vers sa propre extinction. Cette fable ironise les problèmes écologiques actuels, et c'est l'atout du scénario qui prend clairement parti pour les singes.
En dehors d'une mise en scene parfaite, l' élément clef de la réussite de ce film sont évidemment les effets spéciaux en CGI, et autant dire qu'ici, plus de 24 ans d'expérience depuis Jurassic park en 1993 nous contemplent. Les singes sont aussi expressifs et réalistes que de vrais acteurs, et tout, du pelage à la texture de la peau, est la pour les rendre aussi vivants que possible. Alors une seule inquiétude persiste à la fin de ce film, les singes vont'ils remplacer les humains, ou bien est-ce les personnages virtuels qui vont remplacer les acteurs?