Ce film retrace la tentative d'émancipation d'un adolescent à son père. Père à la fois copain ("appelle-moi Roger, pas papa"), tortionnaire et complice.
Igor et son père profitent de la main d'oeuvre de personnes en situation irrégulière pour effectuer des rénovations et travaux. Le château de cartes s'écroule lorsque la précipitation créée par un contrôle d'agents du gouvernement entraîne la mort d'un pensionnaire. Le jeune Igor promet au mourant de prendre soin de son enfant et de sa femme. Le père d'Igor décide de dissimuler la mort de cet homme à cette dernière, de plus il enterre le corps dans son propre jardin afin que cet événement ne vienne pas contrecarrer son petit commerce.
Depuis le début du film, le jeune Igor est intriguée par Assita, la femme de l'homme décédé. La promesse passée lui fait enfreindre les règles édictées par son père. Il brave la violence, la folie, de son père. Pour aider Assita, et tenir sa promesse, Igor se démène et remet en question l'ensemble de son univers. Après tout, ce drame n'est-il pas l'élément dont il avait besoin pour s'extraire de ce monde plein de fumée, de crasse, d'humidité ? Un monde où les sous du paternel passe avant la seule passion du jeune homme, la mécanique. Dans ce chamboulement, Igor profite de cette échappée de sa triste routine, pour partager quelques instants avec Assita et découvrir une autre vision de ce qui nous entoure.