Tournez ménages
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Film cruel sur l'incapacité humaine de vivre ses sentiments, "La Ronde" surprend constamment par sa noirceur froide, par sa détermination à peindre un portrait sans concessions de nos hypocrisies et lâchetés tout en restant au plus près de l'humanité pitoyable de ses personnages, ou plutôt de ses pantins entraînés sur le manège de la vie par un meneur de jeu désabusé. Le ton "viennois" cher à Ophuls n'en est que plus décalé, tant la modernité implacable du film trouble, soulignée par le jeu très contrôlé de tous les acteurs, grandes stars de l'époque, ici toutes au service d'un projet follement ambitieux.
[Critique écrite en 2003]
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Créée
le 12 oct. 2014
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