Prison presque
Une note moyenne pour un film moyen auquel je n'ai pas réussi à croire, même si Sophie Marceau fait des efforts pour paraître dans son rôle. Un rôle inhabituel d'une femme qui se retrouve en prison...
le 17 sept. 2016
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Jusqu'où peut-on aller par amour ? Tout droit en prison et quand on connaît l'état de nos geôles...Elles sont indignes d'une grande puissance comme la France. On pourrait me rétorquer que les prisonniers ne sont pas là par hasard. Certes...J'ai du mal être clément envers une femme qui tue ses enfants. Évidemment. Mais la privation de liberté est assez terrible.
L'enquête policière, toujours en cours, passe au second plan. Ce qui compte, ce sont vraiment les conditions de vie en prison. C'est le reflet de ce qu'on peut voir dehors. Il y a les gens sympas qui peuvent t'aider. Ceux qui s'en fichent. D'autres qui vont te mettre des bâtons dans les roues comme ça. Sans raison précise. Par ennui. Détenus comme gardiens. Il y a les gentils, les méchants, les neutres.
Ce qu'il en ressort, c'est le manque cruel de moyens (et là, on touche à la dignité humaine des gens, je veux dire, pas de papier toilette quoi), la promiscuité les obligeant à ne pas pouvoir s'isoler pour faire leurs besoins, des surveillants au bout du rouleau parce qu'il y a une population trop nombreuse, trop agressive à gérer donc trop de responsabilités. C'est terrifiant. Ça les transforme en bête sauvage. Je ne pense pas que ce soit le but de la prison que de les faire ressortir encore pire qu'avant. Et pourtant, c'est ce que les privations, les intimidations, l'enfermement causent. Il y a aussi plein de problèmes dehors mais bon sang. Qu'on est bien en liberté.
Créée
le 28 févr. 2020
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