Ah ça, oui, c'est "librement adapté", beuargl ! (onomatopée de vomi)

"je suis en 4ème année aux beaux art et je suis fan de Schiele et de Klimt"... heu... comment dire ? J'adore l'Art nouveau, et la sécession viennoise, mais aux beaux-arts on passe quand même un autre "niveau culturel" normalement, non ?
Mais passons...

Ohhhh et toute cette morve et cette bolonaise mais bordel ! C'est vraiment gênant (dans le sens inintéressant de la chose)...

Et cette représentation des classes, mais d'ou tu viens, Kechiche, pour ne pas connaitre les gens à ce point là ?
Les vrais gens, ceux après qui tu sembles courir à chaque film en passant toujours tellement à coté et en les caricaturant avec tellement de maladresse et de prétention... elle est ou ton empathie ?

Ce pseudo-réalisme à la mords-moi-le-noeud de Kechiche me file la gerbe, ce mec est tellement méprisant sur tout et ne semble ne rien connaitre à rien... C'est tellement dingue de faire de la merde à ce point en se la pétant autant.

Une fois passé ce ramassis de grossièreté, il reste quoi ?
Les scènes de cul...
J'aimerais comprendre comment on peu filmer du cul un peu bestial, en tout cas très cru, et ne pas penser un instant que c'est le moment où il aurait fallu un peu de réalisme et justement des putain de sécrétions ?
Les deux actrices sont d'un coup très lisses et propres, va comprendre, peut-on voir ici un fantasme d'homme hétérosexuel sur deux jeunes femmes, blanches, très bien épilées, soi-disant lesbiennes ? Oh... je n'oserais pas !

Adèle ne sait pas comment se comporter en public, est extrêmement mal à l'aise, ne sait pas bouger, c'est tout juste si elle marche droit et BAM ! d'un coup elle est épanouie dans le sexe, c'est là son moyen d'expression visiblement, pourquoi ne pas tourner ce film autour de cet axe si on veut parler de cul ? C'est un bon moyen...

On s'ennuiiiiiie tellement, Adèle sourit 3 fois en 3 heures, le reste du temps elle a une seule expression faciale, la bouche béante, un regard de cocker et l'air hagard.

La vie d'Adele, un film sur rien, qui aborde comme de la merde : la lutte des classes, le sexe, le genre, l'amour, l'homophobie, le milieu de l'Art, la vie de couple, l'adultère, l'ennui, la passivité, la quête de soi, voire même le sens de la vie...
Il réussit à passer à côté de tout.

Tout cela est si vide...

Je m'attendais à ne probablement pas aimer et j'espérais être agréablement surprise mais certainement pas à détester à ce point...

Ce film est une bouse de mauvais gout, interminable et pathétique.