Essentiellement silencieux et dans lequel le sang sur les murs est bien plus effrayant que la violence frénétique que l’on trouve depuis 20 ans dans le genre, LA NUIT A DEVORE LE MONDE est saisissant sur de nombreux points : les zombies sont flippants, l’esthétisme est remarquable et le son paralysant. Sociétal ? Evidemment. Le personnage doit s’adapter aux manques de ressources, fuir cet endroit en guerre et sa survie se jouera obligatoirement ailleurs.
Si l’apocalypse est la solitude, regarder l’ennui est loin d’être ennuyeux. Film très réussi, LA NUIT A DEVORE LE MONDE est aussi le titre le plus poétique de l’année.