Deux familles que tout oppose. L'une, les Groseille, est pauvre et fraude, entre autre, l'EDF. L'autre, les Le Quesnoy, est une famille aisée, catholique pratiquante. Elles n'ont donc aucune chance de se rencontrer et pourtant...
Il suffit que le Docteur Marvial éconduise sa maîtresse, Josette, qui patiente depuis 14 ans à l'enterrement de sa femme, celle qu'il « ne pourra jamais remplacer », sauf pour quelques instants intimes entre deux accouchements, entre la poire et le dessert, pour que la vérité éclate. Douze ans auparavant, à Noël, elle a échangé deux enfants nés au même moment. Le fils Le Quesnoy, Maurice ou Momo, sera donc un Groseille ; la fille Groseille, Bernadette, quant à elle, sera une Le Quesnoy.
Il s'agit dès lors pour les Le Quesnoy de donner à Maurice l'éducation qu'il aurait du avoir et de protéger Bernadette en lui cachant la vérité. Pour faciliter les choses, le couple dira qu'il a adopté Maurice.
J'avais dix ans à la sortie de ce film qui me faisait assez rire à l'époque. Quelques répliques cultes comme « c'est lundi, c'est ravioli » et surtout cette irrésistible Marie-Thérèse (Catherine Jacob) qui est, pour moi, le personnage le plus drôle de ce film.
Ce film devient un peu plus nerveux et un peu plus drôle lorsque Bernadette, qui n'aime pas les pauvres, apprend la vérité de la bouche de Maurice. Les enfants des deux familles vont se fréquenter et tout va partir en sucette chez les Le Quesnoy.
Pour la nostalgie et quelques répliques qui résistent à l'épreuve du temps, pour Marie-Thérèse et ce docteur odieux interprété par Daniel Gélin (excellent dans son rôle), je mets la moyenne.