Biffetons à l'eau de rose. Pognon, romantisme et grande escroquerie forment le lot de cette bande de jeunes parvenus dans le vent, et plus particulièrement du beau brun en vedette, prétendant à Harvard et instigateur d'un luxe pharaonique à la portée de son calcul mental. Du bling-bling et des paillettes pour le spectateur abîmé par une luxure à outrance. Si 21 se la joue aussi cool qu'un épisode de la saga Ocean's..., il n'en a ni le casting ni la mesure du bon goût. Dramatique quand il n'est pas écœurant de putasserie, le film alterne entre un « m'as-tu vu » des plus racoleurs et les états d'âme d'un jeune surdoué ; condamné à être supérieur aux autres malgré lui... Du pareil au même donc, puisque le film transpire, à l'instar de son héros, l'autosuffisance.