Laurence Anyways par ThomasParis
Un film long qui s'inscrit, qui s'imprime, qui dure.
1h30 tapante, on sent qu'on arrive dans un creux du film où l'on sent que le récit pourrait s’arrêter ici, mais au lieu de ça le film se relance et redémarre.
Le film se redéfinit, les histoires et les personnages aussi. Ils ont tous, reçu un souffle neuf.
C'est donc comme une suite que l'on voit dans un deuxième temps
Équilibriste du montage et du tournage, Xavier Dolan s'amuse de tout, des points de vues kaléidoscopique, des tonalités des gens, de leurs couleurs, la multiplication des acteurs (qu'on à plaisir de retrouver de film en film).
Il constitue un groupe de travail, comme une troupe autour de lui, une équipe qui lui permet d'approfondir ses questionnements de plus en plus en profondeur.
Ces mêmes personnages se retrouvent alors plongé dans les visions "sentimentales" de son réalisateur, mais aussi dans les costumes vintage dans lesquels il a plaisir de les habiller.
Ce film est un questionnement sur l’amincissement de ce qui constitue est la norme et la marge dans notre société, et ce que sont nos vies et sommes nous sûr que nous ne les vivons pas qu'à moitié.
Ce film est l'histoire d'un homme qui change de sexe sans vouloir perdre la femme dont-il est amoureux.