Gareth Evans est quand même le réalisateur du dyptique « The Raid » dont le second volet était un sommet du film d’action contemporain, voire l’une de ses plus grandes claques. Le voir s’atteler à la réalisation d’un film d’époque gore ne pouvait qu’attiser la curiosité. Malheureusement, les espoirs placés en « Le bon apôtre » ne sont pas récompensés. Le film peine vraiment à démarrer et la tension nécessaire à ce type de film n’est pas vraiment au rendez-vous. Ensuite, l’acteur principal est clairement mauvais, à côté de la plaque même, ce qui nuit à la crédibilité de l’ensemble. Mais ce qui gêne le plus est l’incursion dans la dernière partie d’un élément fantastique qui n’a rien à voir avec le propos du film, surtout qu’il reste obscur et sibyllin. Un élément pas forcément mauvais mais qui n’a rien à voir dans cette bobine et frise ici parfois le ridicule. Dommage, car la seconde heure du film est plus réussie et la critique du fanatisme religieux plutôt probante. Mais surtout, Evans nous livre quelques scènes gores particulièrement réussies mais arrivant trop tard et dans une œuvre trop bicéphale.
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