Dujardin - Haenel aurait pu être un duo intéressant. Finalement, le personnage de Georges s'éloigne bien trop pour que le film élève un peu d'intérêt ! Pourtant Le Daim reprend bien les codes offerts par Quentin Dupieux notamment sur le très bien ficelé Au Poste. Au moins, on a des tendances toujours un peu absurdes que le public avait adoré dans Au Poste. Mais contrairement à Poelvoorde et Ludig, le lien entre Dujardin et Haenel n'est pas forcément évident. Et bizarrement, plus le film avance plus Le Daim tient quand même mieux la route - tout en appuyant sur le caractère totalement manipulateur et psychopathe de Georges. Plutôt intelligent et court, le format remonte bien en estime.