Surfant sur les 2012, Prémonitions, Walking Dead, et toute la pléthore de productions post-apocalyptiques sorties ces dernières années, Edgar Wright place ici dans son collimateur le film de Fin du Monde.
Mais pas seulement.
Cinq vieux potes devenus adultes vont ainsi se retrouver pour terminer un challenge mythique, finir le barathon de Newton Haven qu'il n'avaient pu achever durant les périples de leur jeunesse.
La bande des 400 coups va donc partir à la conquête des 12 bars de la ville, s'abreuvant de substances plus ou moins licites sous le haro de Gary King, leur ancien leader de bande, pour tenir le marathon alcoolisé jusqu'au tout dernier pub: The World’s End.
Et aucun évènement étrange, extraterrestre comploteur ou clones robots ne les empêcheront de siphonner un maximum de pintes, draguer à tout va et effectuer des "transactions narco-végétales" dans le parcours initiatique qu'il doivent à tout prix terminer.
Héros de l'humour British, le duo imbattable de Simon Pegg & Nick Frost reprend du service dans cette œuvre déjantée, pourvue d'un des scénarios parodique loufoque dont Edgar Wright a le secret.
Les péripéties et dialogues de beauf suscitent toujours autant le rire, quoique un poil en deçà du génialissime Hot Fuzz, et l'on suit avec plaisir la bande de potes qui reviennent dans leur ville d'adolescence, retrouver leurs 18 ans le temps d'une soirée bien arrosée.
Point négatif: la révélation finale est lourdingue et s'étale trop, aspect dommage après un film trépidant.
Note: c'est la deuxième fois qu'un ancien James Bond apparait dans un film d'Edgar Wright, après Timothy Dalton dans Hot Fuzz nous retrouvons ici Pierce Brosnan. Une nouvelle tradition dans ces productions déjantées ?
Conclusion: Le "dernier Pub avant la fin du Monde" est un bon comique, ce sacré humour anglais a encore de beaux jours devant lui.