adaptation du roman éponyme écrit par Lauren Weisberger.


Véritable best-seller narré à la première personne, il a été traduit dans 27 langues et c'est david Frankel un réalisateur peu connu qui a la responsabilité de porter a l'écran ce grand succès de l'édition.


Rappelant le phénomène Bridget Jones autre best seller typiquement féminin adapté au cinéma le film est un succès qui n'a rien de surprenant alors qu'en est-il de ce diable en talons aiguilles ?


le diable du film c'est bien entendu Meryl Streep hallucinante dans cette comédie douce amère qui nous entraîne dans le monde sans pitié de la mode,rien que pour elle (et aussi la jolie petite frimousse d'Anne Hathaway) le film mérite le détour .Composant un personnage a mi - chemin entre Bette Davis et Cruella des 101 dalmatiens LA Streep qui on le sait depuis longtemps est une comédienne exceptionnelle quelque soit le registre du film nous enchante


Elle interprète ici le rôle de Miranda Priestley redactrice en chef de Rainway le plus grand magazine de mode , Miranda fait et défait les modes et sur son avis des carrières décollent ou dégringolent


Pour interpréter ce rôle particulièrement antipathique d'une femme impitoyable au pouvoir quasi illimité Meryl Streep a choisi de faire dans l’économie, aussi, chaque geste (le jetté de manteau restant sa grande spécialité) , chaque regard ,chaque parole prononçée de cette voix monocorde (a voir evidemment en V.O) compose un élément de ce personnage haut en couleur a la fois détestable mais qui force le respect.


Malheureusement on n'évite pas les clichés dans cette adaptation et si a juste titre New-York y est dépeinte en ville survoltée et active difficile en revanche de croire en ce Paris de carte postale filmé par Frankel (la balade romantique a Notre Dame sans le moindre touriste relève de la pure science-fiction) mais on a l'habitude de cette vision de notre capitale par les cinéastes américains il en a toujours été ainsi .Le diable s'habille en Prada est une chronique intérieure du milieu de la mode avec ses coups fourrés , ses trahisons , ses futilités , ses jolies filles , ses lieux branchés et ses fêtes somptueuses et le happy end inévitable de la jeune assistante souffre-douleur (Anne Hathaway) qui sacrifie une prometteuse carrière pour retrouver des valeurs morales n'étonnera personne. Vous le devinerez ce sont les personnages féminins qui ont la part belle dans ce film que vous pourrez cependant apprécier même si vous ne connaissez pas 3 noms de grands couturiers mais il faut signaler la belle prestation de Stanley Tucci (l'affaire pélican) dans le rôle de nigel, le créateur de mode homosexuel et homme de confiance de Miranda.

jimbomaniac
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le 10 nov. 2016

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jimbomaniac

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