Exercice d'hostile
Le premier quart d'heure est terrassant de puissance. La façon qu'à László Nemes de suivre Saul à hauteur d'épaule est aussi redoutable qu'efficace. D'abord parce que cela oblige le spectateur à...
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le 20 nov. 2015
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l n’y a pas vraiment de mise en route pour ce film, car tout de suite, on est plongé dans l’enfer d’Auschwitz, avec ces cris, ce bruit, cette violence, cette sensation d’étouffement permanent. On suit à la trace Saul, la caméra bien collée à son épaule, avec cet homme cherchant un rabbin pour cet enfant mort qu’il croit être son fils. Sans effet et sans émotion, László Nemes livre un film brut, filmé comme un thriller dans une une course contre la montre, contre la mort, avec un personnage devant éviter les embuches pour arriver à cet objectif qui lui donne la force de résister. Un film radical, oppressant duquel on ressort épuisé. Une expérience de cinéma assez rare, un choc esthétique, un vrai film de festival. Critique à retrouver sur hop blog
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Créée
le 29 nov. 2015
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