Game over

L'espèce d'objet-machin qui suit est sponsorisé par les produits Etale-Spoilers® et Turbo-Nawak™.

Interminaaaable ! Au bout d'un moment hein zut. Je sais même plus comment que les chentils ils terminent inexplicablement le jeu (genre trois pets de cul-terreux arrivent à contenir 1000 orques dans les ruines, mais voui). Autant faire une bataille cheatée style Armée des Morts en envoyant la belle viande ailée foutre le dawa dans ce merdier, hein parce que la brochette de lézard céleste en début de partie c'était pas très cordiale monsieur. D'autant plus que si la magie n'est même pas nécessaire pour y venir à bout, c'est pas très respectueux voire carrément facile : une baliste sur chaque toit et hop meat's back on the menu, boys ! Une bête millénaire et gracieuse comme ça devrait être défendue par le service de la protection des animaux fantastiques, non mais que fait la police médiévale? Pour sauver un hérisson là y a du monde, mais quand il s'agit de se bouger pour les choses importantes y a plus personne. Les valeurs se perdent je dis. A la place de gambader en lapinous, le garde forestier magicien de formation devrait faire son job et stopper le tyran Peter qui récidive d'ailleurs avec le Caribou elfique. A se demander si la cinquième armée (?) n'est pas en fait une horde de canadiens en furie, c'est sacré ces choses. Je suis presque sûr de ne pas être une pive en math mais pourtant l'équation me semble douteuse. En partant du principe qu'une armée est constituée d'un nombre non-négligeable de sous-éléments (faudrait par exemple être très con pour mener une guerre de disant 13 pioches et un péouse contre allez 2000 blondinets casqués) et en faisant fi du domaine d'incertitudes, on a :

• Lesdits cul-terreux venant de sortir de cuisson (malheureusement le Chef Smaug a arrêté trop rapidement le four), avec à leur tête le BG monsieur parfait (pourtant piètre barde, n'ayant jamais soufflé dans une trompette) : une entité que l'on peut difficilement qualifier d'armée, mais on fait avec ce qu'on a


• Des mini-hoomans avertis on ne sait trop comment mais très contents de pouvoir jouer à casse-elfe : une entité au taquet mais faut le dire pas aussi badass que l'on pourrait espérer


• Des êtres immortels qui devraient avoir autre chose à foutre que de par exemple, mourir, surtout pour un collier et un bracelet de cristal : une entité en belles pompes parée pour perdre débilement son pouvoir divin


• Des elfes-moches à la pelle dirigés par SaleGueule-Une et.. WAIT THERE'S MORE, pour bien emmerder tout le monde SaleGueule-Deux et ses potes attaquent eux depuis le nord. Et pour finir fissa en game over version no fair, se ramènent à la sauterie leurs besties les trolls ainsi que différents gros machins comme de par exemple des vers de Dune venus dire coucou ça vous dirait un projet immobilier style emmental montagnard ? puis POUF... c'était juste un devis hein on en reparle après la pause-café les copains : une entité avec 0% de chance de défaite (sauf s’ils s’étaient pas dits : tiens en fait c’est joli le soleil, si on faisait genre on peut marcher le jour ?)

Donc en faisant de très grosses approximations en disant que chaque entité a le même rapport de force, on arrive à - je sais le calcul est savant mais allez on se concentre – quatre ! Voilà mais peut-être que finalement Legolas comptabilise une armée à lui tout seul vu comment il franchit les niveaux en mode perfect ?

Bref, mais si on devait tout stopper pour des questions de terminologie, le seigneur Nazgùl n’aurait jamais clamsé comme une merde je dis ça je dis rien.. Tiens en parlant de ça, c’était quoi cette scène des pré-nazes-gùl qui se prennent une branlée dans un visuel dégueu ? Et pourquoi susciter l’intérêt de la piste du nécromancien si c’est pour montrer du rien entre « Je m'occupe de Sauron » et « Aha je vous abandonne bande de putes » ? Laisser vagabonder un Anneau pour chier son froc 60 ans plus tard, c’était pas mal aussi dans le genre.

Sinon bien que le cota tendresse et le personnage de Thorin étaient plutôt ennuyants, que SaleGeule-Une s’était dit que eh la baignade ça va un moment, qu'il manquait l'ambiance de la Middle-Earth et ses contrées, que Bilbon – ah non Bilbon a fait de qu’il devait faire - et que le métrage baignait dans une aura de jeu-vidéo, on regrettera quand même que l’aventure se termine sans qu’on puisse glisser une pièce pour lancer une nouvelle partie.