BHL le mongol-fier (Le jour et l'ennui). Ni chaud ni froid.

Ce qui est amusant dans le cas du grand très grand philosophe Bernard-Henri Lévy à la grande, trop grosse tête, c'est que personne ne le prend au sérieux.
Aussi bien les médias, les élites, et les classes moyennes et populaires.

L'opinion publique est formel : le dénommé Bernard-Henri Lévy est un imposteur, un pseudo-intellectuel, un escroc.

Entarté à mainte reprises par Noël Godin pour nous montrer au grand jour la véritable nature de ce triste clown, tiraillé de moqueries par Coluche, Desproges, les Guignols de l'info...

« BHL restera toujours pour nous la
tête à tarte par excellence. C’est l’incarnation du pouvoir dans toute
son horreur et nous avons le poil particulièrement hérissé par son
arrogance nombrilesque. Il se prend tragiquement au sérieux, est de
plus en plus influent et absolument antipathique. Vous ne pouvez pas
vous imaginer le nombre de chauffeurs de taxi et de barmen que nous
avons rencontrés qui nous ont dit : « Il nous a pris de haut. » Nous
luttons contre cette personnification méprisante du pouvoir... il
réagit très très mal ! Comme il est très accroché à son image, il
s'agit d'une véritable catastrophe pour lui. Il en oublie les caméras
pendant quelques instants et réagit par des coups de poing nerveux.
Mais la vraie cata, c’est quand des humoristes le reprennent, quand
les Guignols reconstituent ses désagréments avec la chantilly, quand
Desproges s'en empare, ou la chanson de Renaud… C'est terrible pour
lui quand les entartements ont des rebondissements !... BHL n’a jamais
porté plainte, car ça serait cata pour son image ! », interview de
Noël Godin, Les Inrockuptibles, 1er juin 2015

C'est donc tout naturellement que son grand, immense (et étrangement unique) film se fait littéralement descendre par les critiques (les
Cahiers du cinéma ont écris « plus mauvais film français depuis 1945 »). Mais parce-qu'il a également connu un échec commercial retentissant (un malheur ne vient jamais seul), c'est donc que le public ne fut pas au rendez-vous.

Ah pauvre homme qu'est ce BHL. Grand esprit incompris, visionnaire d'un autre monde ou d'une autre planète, comme il doit se sentir seul dans sa mégalomanie.

Même wikipédia vous dira mieux que quiconque à quel freluquet farfelu vous aurez affaire. A toute ces condamnations judiciaires, ces prises de positions virulentes, ces soi-disants engagements politiques...
Pas besoin d'en rajouter une couche, tout a déjà été dit à son compte. BHL est un guignol de l'info à lui tout seul.

Mon avis ne fera qu'enfoncer le clou à son égard.

Claude Chabrol a dit qu'il a fait

Le film le plus con de l'année

J'aurais pu m'arrêter là au fond, ou encore demander à sens critique s'il est possible de mettre 0 rien que pour ce truc.

En terme d'interface c'est beaucoup plus simple et clair (quand on note 0, on a l'impression de ne pas avoir noté).
Enfin, nous trouvons également que mettre 1 c'est plus infamant que de mettre 0.

Et bien très cher site, permettez moi d'être sceptique.
Parce-que quand on a vu une telle merde qu'à été, qui est et qui restera Le jour et la nuit, il y'a de quoi douter.

Si le début du film est hilarant les premières minutes (qu'est-ce que c'est que ce délire avec les montgolfières ?). Il en devient très vite navrant, ennuyant, lassant, déprimant.

A la lisière en jonglant tantôt le nanard (ce qui dans son cas une bonne chose), tantôt le navet (ce qui dans son cas une chose normale), on a l'impression que BHL lui même se noye de ses propres discours dénués de sens, que lui seul pense connaître.

C'est à croire qu'il ne sait même pas quel film il veut faire. Voilà ce qui passe quand on fait, dit, écrit et pense n'importe quoi à longueur de journée.

Ni par son choix de réalisé un suspens à l'américaine et ni par ses dialogues écrit dans un français qui n'existe pas, les 2 chocs culturels se déroulant dans une autre culture qu'est le Mexique ne fonctionnent pas. A vouloir trop faire, finalement il ne reste plus grand chose.

C'est donc bel et bien le jour et la nuit. Autrement dit : c'est bien simple, à vouloir parler de tout et de rien, on parle plutôt de rien (c'est tout bonnement mauvais).

Entre un Karl Zéro qui porte bien son nom de famille, un Delon fidèle à lui-même, certes lui contrairement à l'autre est un grand acteur, mais accepté de jouer dans une telle monstruosité ne révèle pas une forme d'esprit de déduction comme l'est ce philosophe.
Et puisqu'on parle Amérique, mais bon sang qu'on m'explique ce que Lauren Becall est venue foutre ici ?
C'était bien la peine de sortir de la retraite pour faire ça.

BHL est tout ce qu'on veut. Un saltimbanque, un charlatan, un comique malgré lui. Mais une chose est certaine, il n'est ni écrivain, dramaturge, philosophe, romancier et encore moins un réalisateur.

https://youtu.be/NCPb2pPA9NM
Du grand vide intellectuel.
https://youtu.be/TrLXclvyVCE