Moins consistant mais plus d'action

Le Labyrinthe: La Terre brûlée

Don't let me turn into one of those things.

Dès les premières minutes, les fans pourront apprécier le fait que ce deuxième film embraye directement sur les événements de la fin du précédent volet. Je conseille donc à ceux ne se souvenant plus très bien de la fin du premier de jeter un nouveau coup d’œil à ce dernier pour ne pas être perdus dès le début du film. Néanmoins, il est appréciable de voir une telle continuité entre les deux films, on aurait presque l’impression de ne voir qu’un seul et même film si on décide de visionner les deux à la suite.

Comme dis précédemment, Le Labyrinthe : La Terre brûlée nous présente un monde beaucoup plus vaste, on passe par des déserts arides, des villes désolées ou encore des communauté reculés dans les montagnes. En plus d’offrir de jolis plans, Wes Ball nous offre une société désolée dans laquelle les personnages vont devoir évoluer, lutter et survivre.

L’histoire contée est par contre surement le petit point faible de ce deuxième film. En effet, cela s’apparente à une simple quête de la « Terre Promise » avec des infectés et des agents de WCKD à leurs trousses. Cependant, les multiples scènes d’actions agrémentées de la bande son géniale de John Paesano permettent de ne pas s’ennuyer une seule seconde. Le groupe n’est pas au bout de ses peines et c’est pour notre plus grand plaisir.

On peut louer les ambitions du film d’avoir voulu rajouter des nouveaux personnages tels que Giancarlo Esposito (Breaking Bad) en chef de gang, Rosa Salazar (Insurgent) en survivante bad-ass ou encore Alan Tudyk (Firefly) en gérant de club excentrique, mais finalement, cela efface quelque peu les personnages normalement principaux comme Minho ou Newt pendant une partie du film.

Le Labyrinthe : La Terre brûlée est donc un film bien plus porté sur l’action que le premier du nom selon moi. En effet, à défaut de faire avancer drastiquement le scénario, nous avons le droit à des scènes gonflées à l’adrénaline loin d’être déplaisantes. La fin, par contre, nous prévoit de nouvelles optiques pour le dernier film et pour bon nombre de personnages dont je tairais le nom sous peine de vous gâcher le plaisir. J’irais sans aucun doute voir la conclusion de cette saga qui, si mes informations sont bonnes, se fera en une seule et même partie.

Lien de la critique: https://tvgalaxy.wordpress.com/2015/10/31/critique-le-labyrinthe-la-terre-brulee/