Superbe photo. Mais bon depuis Wong Kar Wai, on nous l'a déjà fait le coup du néon qui flatte la rétine. Donc ce Lac aux oies Sauvages a un beau plumage, certes, mais...
... doit on vraiment passer outre que tous les acteurs soient si mauvais ? Comment ce film peut-il être encensé à ce point avec un acting si... si NUL. Les actrices sont infernales de sous jeu, même de dos ça ne passe pas, et je ne parle pas de la prostituée qui court toute bringuebalante dans les escaliers qui fait subitement passer une scène registre polar noir à un gag involontaire... Et l'acteur principal qui s'évertue à prendre une pose mystérieuse à chaque plan, influencé sûrement par tous les films américains qu'il à dû s'ingurgiter en rêvant à ses idoles du cinema côte ouest...
Le film est bizarrement statique, parcouru d'éclairs subits de violence à la Refn, pour réveiller les spectateurs endormis au fond, à droite. Il en reste simplement une narration poussive, un enjeu porté sur la dénonciation de notre fameux personnage principal taciturne où on ne comprend pas trop ce qui freine à CE POINT cette dite dénonciation, à part un espèce de sentiment amoureux tout en non-dit, pas par subtilité, mais par manque cruel d'imagination narrative.
Allez, si, il y a une scène maline (et visuellement superbe), qui surnage de l'ensemble : la piste de danse, et semelles lumineuses...
Non, mais c'est franchement mauvais, et je veux bien que la mode du cinéma asiatique en Europe puisse tout pardonner, mais quand même là, l'arnaque est trop grosse.