En 1969, John Landis est dans les Balkans. Lors d'un trajet en voiture, il passe à côté d'un enterrement. Le corps est enveloppé dans un drap blanc et recouvert de tresses d'ail. Le paysage est une vaste lande. Une vraie scène de classique de l'horreur à la Universal.
Cela va être un déclic pour le réalisateur : il va écrire un film rendant hommage aux vieux films de monstres. Et il va le réaliser.
Il lui faudra quelques décennies pour réaliser son ambition mais il le fera brillamment. Au point que Michael Jackson, impressionné à juste titre par la scène de la transformation du personnage principal en loup garou, s'adressera au réalisateur pour qu'il mette en boîte le clip de "Thriller". Rien que ça.
Effectivement, cette scène de la transformation en loup-garou, alors que l'on se situe au tout début des années 1980, est impressionnante ! On a du mal à comprendre les trucages. Il semblerait que ce soit un long travail de maquillage et de montage. La scène a dû être particulièrement compliquée à tourner mais le résultat est plus que convaincant.
Par cette seule scène, "Le Loup-garou de Londres" est devenu culte. C'est mérité. Il règne dans ce film un petit air suranné. Les acteurs surjouent, les dialogues sont assez datés et certains effets de réalisation sont dépassés. Mais il n'empêche que cela fait parti de son charme.