A l'instar de Tim Burton, Christophe Gans a son propre univers, à la fois visuel et narratif. Il respecte les codes du fantastique dans la littérature : le doute entre la réalité et le surnaturel. Le cinéaste suit la règle du genre. Les lignes sont floues, difficiles de distinguer où s'arrête l'une et où commence l'autre. Les films fantastiques sont rares. Les bons films fantastiques le sont encore plus. Le réalisateur reprend des histoires connues, comme il le fera plus tard avec La Belle et la Bête, et se les approprie complètement. Cela apporte une fraîcheur à ces contes et légendes sans altérer leur essence. Un atout important dans la transmission de ces histoires aux nouvelles générations.