au coeur d'une riche suite de péripéties d'où émergent de beaux moments d'humanité qui font plus du film une série de leçons de vie et d'étude de moeurs (bien légère) qu'une comédie (l'humour n'étant désormais plus drôle j'ai trouvé, même si j'aime bien les entendre dire brigands à chaque phrase d'insulte), se trouve une très jolie représentation de la religion et de la dévotion à celle-ci, avec une présence aimante, sereine et juste d'un Jésus à la voix douce et rassurante, et la figure Ron Perlmanesque de Fernandel, attachant petit homme courant dans tout les sens pour résoudre les problèmes de la vie comme il le peut, en essayant d'être bon malgré toutes ses difficultés
avec en + une histoire d'amour portée par une actrice au charme touchant, qui donne une résonance sublime à ce moment anodin où elle dit tout simplement "tu es beau" avec son petit accent au garçon qu'elle aime