Très heureux de retrouver Nuri Bilge Ceylan à ce niveau, c'est un film magnifique, qui renoue avec ses thématiques de début de carrière (Nuages de Mai, Uzak, ses deux meilleurs films, sont souvent évoqués ici) tout en bénéficiant de l'avancée de son cinéma (film très long, cadre ultra travaillé, scènes de dialogues très longues). Les deux fonctionnant parfaitement bien ensemble. J'avais arrêté Ceylan après Anatolie, j'en avais marre de son cinéma qui à mon avis perdait l'âme de ses débuts, mais celui-ci me donne envie de me replonger dans l'intégrale de l'oeuvre, ça tombe bien puisque j'ouvre ici une rétrospective intégrale.