The Long Goodbye
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40 j'aime
7
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Bonne idée d'avoir transposé le détective Philip Marlowe dans des années 70 qui lui semblaient a priori complètement étrangères. Le film doit beaucoup à la grande coolitude d'Elliott Gould, en inaltérable costume noir, cravate, fumant des clopes à la chaîne. Altman parsème son histoire de motifs étranges et déstabilisants : médecin tyrannique, caïd pervers et incohérent, alcoolique en bout de course, apprenti truand candide, voisines hippies de Marlowe, plus qu'à moitié nues, délirant sur leur balcon. Dans ce monde ensoleillé mais hostile, où les victimes ne sont pas forcément celles que l'on croit, Marlowe est seul, encaissant les coups bas, manipulé par tous (y compris son chat) jusqu'à un dénouement aussi sec que rapide ! S'il aura finalement le dernier mot, Marlowe n'en tirera aucun bénéfice. Juste pas mal d'amertume. A noter : un Arnold Schwarzenneger encore inconnu dans le rôle muet d'un des sbires d'Augustine, le truand si désagréable.
Créée
le 16 mai 2021
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