Quoi de mieux que Guy Ritchie (Snatch, Rock'n'Rolla) et Charlie Hunnam (Sons of Anarchy, Green Street) pour nous motiver à visionner une énième adaptation de la prise de pouvoir du Roi Arthur ?
Ce nouveau traitement de l'histoire si connue des Chevaliers de la Table Ronde se voit offrir une ré-écriture plus moderne de la légende, mêlant l'ambiance des rues à la royauté, et assumant pleinement son côté fantasy. Le tout est appuyé par une réalisation pour le moins originale de Guy Ritchie, dont on n'en attendait pas moins. Grâce à lui, le film est rythmé, fluide et va directement au but, sans vraiment nous laisser le temps de souffler.
Je pense qu'il est important de préciser que nous n'avons pas ici affaire à un film qui plaira à tout le monde, tant la narration est différente de celle des blockbusters d'aujourd'hui. Evidemment, c'est une bonne chose, mais encore faut-il que le public soit ouvert au changement, et ça, ce n'est pas gagné.
L'ambiance générale de King Arthur est assez classique. On a une photographie typée mais généraliste, et quelques CGI un peu brouillons. Mais quand arrivent les scènes d'actions, et principalement celles qui mettent à l'honneur le héro, les visuels deviennent époustouflants. C'est à ce moment qu'on se dit que Guy Ritchie aurait été bénéfique au Assassin's Creed sorti l'année dernière, tant la méthode de réalisation aurait parfaitement collée au film.
Au final, King Arthur est l'exemple même du très bon "film pop-corn". Peu des films de cette catégorie arrivent à dépasser le stade de simple orgie visuelle (Kong: Skull Island et son scénario à l'encre invisible), mais King Arthur, c'est plus que ça.