Le plus souffrant de tous

Je ne pensais pas qu'il existait un film où l'on pouvait voir Emmanuelle et Mathilde Seigner nues. Ce n'est pas déplaisant. Par contre ce qui est marrant c'est que entre les deux frangines version années 90 j'ai une préférence pour Mathilde et pour la version 2020, j'ai une préférence pour Emmanuelle.

L'intrigue est un peu molle (peu de conflits), je le confère, mais je l'ai appréciée pour sa simplicité, ses personnages, quelques situations bien exploitées et l'univers présenté. L'on trouve quelques idées intéressantes, comme le fait d'avoir utilisé les deux sœurs Seigner, l'une étant déjà strip teases, l'autre pas encore : c'est intéressant parce que ça créer un lien, une forme de projection, puisque les deux personnages se ressemblent, on imagine que l'héroïne se voit en elle, ce qui la convainc définitivement de tenter l'expérience.

La mise en scène est plaisante : un découpage assez bien construit, couplé d'une photographie bien graphique et d'un montage bien rythmé ; ajoutons à cela quelques donzelles qui se trémoussent dans le plus simple appareil, dont les mouvements et la peau sont captées au plus près par la caméra. Les acteurs font bien le boulot, Marielle est excellent. Les décors sont bien trouvés et bien filmés. La BO passe bien.

Bref, un chouette petit film.