Entre le pathétique et l'excellence

Je garde un bon souvenir de Glory d'Edward Zwick. Donc quand j'ai vu que Légendes d'automne était du même cinéaste, j'ai eu envie de m'y pencher à nouveau. Mes souvenirs d'enfance de ce film se limitaient essentiellement aux scènes se déroulant sur les champs de bataille de la 1ère Guerre mondiale et il me semble de l'embuscade.

Concrètement, je comprends un petit peu que mes souvenirs soient assez disparates puisque j'ai trouvé le film extrêmement long par moment et franchement pas bon. Mais tout n'est pas à jeter.

D'abord, il y a l'excellente photographie et des décors assez fantastiques. Le film a été tourné dans la province de l'Alberta qui offre des riches décors naturels. Il y a quelques acteurs que j'ai apprécié dans leurs rôles, notamment Quinn et Hopkins. Et le final - ou du moins les 40 dernières minutes - offre véritablement de bons moments de cinéma.

Par contre, que la romance est un peu tirée par les cheveux tout de même. Difficile d'y accrocher d'autant que les deux acteurs ne me semblent pas du tout convaincants. Il faut dire que l'actrice Julia Ormond n'est pas aidée avec ce rôle. Enfin, Pitt s'est quand même vachement amélioré avec l'âge.

En effet, son personnage me semble ultra cliché, avec quelques plans de son visage sans réelle expression, cheveux au vent, galopant sur son cheval et ramenant les vaches. A petite dose ça ne me dérange pas, mais là c'est assez fréquent. L'histoire frôle par moments avec le pathétique. Heureusement que l'histoire rattrape l'ensemble.

Bref, j'ai un gros sentiment mitigé à la sortie de ce film.