5 ans après la fin des aventures cinématographiques de Harry Potter, voici que débarque sur nos écrans une histoire originale de J.K. Rowling, écrite pour le grand écran, nous replongeant dans le monde des sorciers, cette fois en Amérique, dans les années 20. Le tout devant la caméra de David Yates qui renoue avec l'univers magique.
Le film suit Norbert Gradonneau alors qu'il débarque à New-York et que son arrivée, assorti de sa valise remplie de monstre va causer de nombreuses catastrophes.
Pour quiconque a grandi devant les aventures de Harry Potter, le fait de retrouver cet univers est un vrai bonheur. Certes, les décors, les personnages, le ton et l'époque sont loin de ce que l'on avait déjà vu. Pourtant il se dégage de ce film le même charme, la même ambition de faire un divertissement pour les petits et les grands avec son lot de magie (et donc d'effets spéciaux) nous plongeant dans cet univers si particulier. Le choix d'ancrer cette histoire dans les années 20 en Amérique permet aussi de changer de ton. En effet, le thème du racisme anti-sorcier est omniprésent et apporte une touche nouvelle au monde magique, une noirceur qui sourde dans ce monde de magie enchanteur. Pourtant, cela n'empêche pas Yates et Rowling de nous montrer des scènes de joie et d'actions impressionnantes faisant du film une véritable régal visuel. Ainsi, grâce à la cohésion de ces 2 éléments, le film se montre aussi divertissement que profond et permet de vraiment toucher de nombreux spectateurs.
Cependant, on regrettera que le film n'explore pas plus le monde magique américain et se contente d'une histoire à la portée limité et dont le final ne peut que décevoir. Il parait évident que le film à pour but principal de lancer une nouvelles séries de films dans la franchise. Dommage car le film aurait put aller plus loin en ne se limitant pas à cet objectif trop visible.
Côté acteurs, Eddie Redmayne se montre plutôt attachant même si son jeu rappel trop certains de ses rôles passés. Face à lui, le casting s'avère assez homogène, les excellents acteurs camouflant le jeu des acteurs moins bon qui aurait put géner.
Au final, "Les Animaux Fantastiques" ouvre la voie à une franchises qui pourrait s'avérer convaincante si les films conservent le même ton que celui-ci. Mais pour ce premier volet, on ne peut qu'être déçu de la volonté d'en faire une entrée dans l'univers et pas un film à part entière. On jugera l'ensemble par la suite...

quintinleneveu
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le 21 nov. 2016

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Quintin Leneveu

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