Dans le New-York de 1926, toute une communauté de magiciens vit en marge de la population, avec son organisation, ses lois, ses aptitudes et son jargon hypertrophié. Pendant qu’un jeune sorcier, défenseur de la nature et des animaux fantastiques qu’elle abrite, cherche un moyen de les protéger en leur offrant un foyer sur cette terre infestée d’humains, certaines de ces bêtes semblent terroriser et saccager la ville, tandis que les hommes s’alarment de la situation sous les coups de certains sorciers aux jeux troubles.
2H10 d’un mirobolant défilé de créatures fantasques, avec leurs avalanches de gagounets acrobatiques, d’espiègleries animales, de combats artificiels, d’une interminable cascade d’effets spéciaux à l’intérieur d’un cartoon enfantin et excité, rempli de péripéties attendues, de lieux communs affligeants, de lourdeurs et de guimauves sentimentales, où se disputent les mignons-gentils et les vilains-pas-beaux.
J’apprécie l’excellence de ce festival discontinu d’étrangetés variées et de prodiges visuels, mais le sentiment qu’un tel cirque n’existe que pour valoriser des clowneries ou pour l’unique et certes remarquable qualité des effets spéciaux me laisse un décevant sentiment de vide.