Bien que tout le monde ne connaisse pas ce film, on a souvent entendu sa bande originale composée par Vangelis, qui est devenu un thème majeur, utilisé dans les publicités ou même les émissions comme Stade 2 dans les années 80 (j'ai encore des souvenirs de ça). Mais il faut dire que Hugh Hudson a dû se rendre compte de l'efficacité de cette musique, composée à base de synthétiseurs, car on l'entend sans arrêt. Ce qui est à la fois la force et la faiblesse des Chariots de feu.
Autant je ne me suis jamais intéressé à cette dualité entre coureurs lors des Jeux Olympiques de 1924, autant je trouve l'utilisation de la musique très intéressante, car elle évoque fort bien l'exaltation, l'effort des sportifs. Mais, et là aussi aussi un des revers de la médaille, c'est que quasiment tout ce qui a attrait au sport, à la course est filmé constamment au ralenti. Je me doute bien qu'en 1924, y compris dans ce film de reconstitution, les muscles des messieurs n'étaient pas aussi saillants qu'en 1981, mais quand même ; ça donne souvent l'impression que c'est interminable.
Cela dit, je ne jette pas tout, que ce soit l'interprétation de Ben Cross ou de Ian Holm, qui joue son entraineur, mais le mal est là ; jamais le film ne m'a intéressé une seule seconde, sinon par sa musique.