C'est fort de mettre autant de choses dans un film pour quand même donner l'impression qu'il n'y a pas de variations. Les Dalton n'a ni scénario ni inspiration : juste un magma de références à la BD (pas souvent bien pensées) essayant tant mal que mal de créer un rythme, mais qui s'amoncellent en fait dans un enchaînement paniqué qui ne nous laisserait pas le temps d'apprécier les bons côtés s'il y en avait.
Tout y est bouche-trou, car le film EST un trou – celui laissé par une industrie du cinéma qui a tiré quelques centaines de milliers de balles de sa poche avant de se tirer plus vite que son ombre. Le film a néanmoins le mérite d'être si mauvais que je n'ai pas le sentiment qu'on s'attaque à mon enfance en défigurant ainsi Lucky Luke.
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