Pas obliger d’aimer, mais impossible de détester !

Acteur puis réalisateur, Maurice Barthélémy poursuit sa carrière et sort « Les Ex » : Une comédie estivale légère faussement ressemblante à la référence « Love Actually ». Les Ex… Un sujet conventionnellement houleux mais que le film parvient à adoucir dans une bonne humeur pleine de tendresse. Divorces, décès, séparations et même maladie, les sujets à connotations dramatiques ne manquent pas et c’est précisément sur ce point que la finesse de l’écriture est talentueuse puisqu’elle parvient à faire rire. Les histoires s’enchaînent, les relations s’entrecroisent, dans une atmosphère naïve et innocente, le récit est un méli-mélo plein de positivité. Certes, compte-tenu de ses prédécesseurs (Love Actually, Valentine’s Day, Mother’s Day), le scénario sent clairement le réchauffé et qualifie le métrage comme une comédie française à l’américaine. Cependant, les personnages sont attachants, les histoires donnent le sourire et entre rire et larmes, les émotions ne manquent pas une seconde. Maurice Barthélémy swingue sur une thématique centrale qu’est l’amour et parvient à faire d’un propos a fortiori triste, une comédie romantique drôle et honnête. Cette porte d’entrée offre au film la possibilité d’aborder différentes actualités sociétales et universelles : L’homosexualité, l’amour vache, l’adolescence, l’attachement à l’autre… L’ensemble conclut sur un Happy End plus qu’évident. Dernière remarque presque inutile tellement le constat est irréfutable, « Les Ex » offre des belles têtes d’affiches avec un casting hétéroclite excellemment choisit où chacun peut y trouver son compte… Bilan : Pas obliger d’aimer, mais impossible de détester !