Comme dirait Chabat : un film pipi-caca, bof...

Un plat déjà réchauffé de TF1 pour le premier de l'an 2019 ! Avec tous les voeux de la chaîne !
Encouragé lors de sa sortie en salles par les journalistes et Laurent Ruquier dans "On n'est pas couché",et une promo dingue, j'étais allé voir ce film avec l'intention de bien rigoler comme dans "les seigneurs" ou "les intouchables". Hélas, hélas, hélas...
Déception, ce film est gentillet, certes, mais on ne rit pas à "gorges d'employés" et pour une fois, je rejoins les critiques professionnels plutôt tièdes.
Une longue suite de sketches mis bout à bout qui font passer le temps sans plus. Heureusement, toujours égal à lui-même, le grand Chabat sauve du naufrage l'ensemble de ce montage sans scénario (ils avaient pourtant été cinq aux stylos !) nettement construit. Ca se comprend, c'est Boublil et le réalisateur qui l'ont enfanté, mais sans talent ! Avec Chabat il faut toujours craindre les disjonctions (on ne peut plus dire "péter les plombs" : il n'y en a plus) mais cette histoire plan-plan eut été meilleure avec lui ou Chantal Lauby à l'écriture.
Et le nom de Chabat a dû en leurrer plus d'un (comme moi) sur la qualité de la chose. Or, ça sent l'amateurisme. J'ai tout de même ri cinq ou six fois souri, mais en presque deux heures, c'est bien peu. Par exemple lorsqu'une nana parle en anglais pendant de longues minutes et que Chabat répond sèchement "I don't speak english" Mais la forte personnalité du grand Alain écrase complètement celle de Max Boublil qui semble jouer les "faire valoir" Tout comme les deux héroïnes principales auxquelles les dialoguistes n'ont guère sembler porter d'intérêt. Au crédit de cette histoire qui eut pu être bien meilleure, 1,5 million d"entrées en salles, ça force le respect ! Mais plus c'est "gros" plus ça marche (Georges Marchais)
Tant au scénario qu'à la réalisation, Marciano n'a aucun talent. aucune formation, et on dirait qu'il ne sait pas se passer de Boubil ! Quant à Bruel affublé d'une moustache on se demande bien pourquoi, ça frise le ridicule pas marrant.
Bref, ça se traîne, la musique est infecte, les paroles des chansons aussi, l'une devient même rapidement une scie, et la seule bonne chose du film, c'est Mélusine Mayance, 13 ans à l'époque, qui est une vraie pépite de bonheur, de dynamisme et de talent ! D'ailleurs, elle envoie sur les roses tout le monde, et c'est ce qu'auraient dû faire la production !
TF1 le 17.01.2016- 01.01.2018

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le 3 janv. 2019

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