La formule des Gardiens de la Galaxie avait littéralement dépoussiéré l’univers des super-héros Marvel à sa sortie en salles en 2014 : ton irrévérencieux et humour omniprésent, bande-son eighties et scénario de space opera dans la droite lignée de la saga Star Wars avait conquis bon nombre d’amateurs. Avec ce volume 2, on prend les mêmes recettes pour la même efficacité, l’effet de surprise en moins. Les aventuriers de l’espace, toujours menés par Peter Quinn (Chris Pratt), sont à la recherche de nouvelles missions quand ils rencontrent Ego, le père de Quinn (Kurt Russell). Les racines familiales sont au cœur de l’intrigue de ce nouvel opus des Gardiens de la Galaxie : Quinn découvrira que le père retrouvé et sa planète proche de l’Eden cachent bien des secrets, et sa partenaire Gamora devra renouer avec sa sœur Nebula pour le bien du collectif… À noter que les amateurs du comics prendront plaisir à retrouver des personnages bien connus…
Plus mélancolique qu’il n’y paraît, le film mettra chacun des protagonistes dans une situation de remise en question ou de reconstruction.
Du reste, le spectacle est au rendez-vous, les personnages plus fun les uns que les autres sont attachants et on suit ces nouvelles aventures non sans euphorie. On pourra toujours reprocher aux scénaristes de suivre la trame du père venu des étoiles imaginé il y a presque 40 ans par Georges Lucas (L’Empire contre-attaque, 1980). Mais qu’importe : Les Gardiens de la Galaxie sont peut-être le blockbuster SF le plus rafraîchissant depuis la trilogie originelle Star Wars.