Troisième film de la troisième phase du Marvel Cinematic Universe. Déjà un premier épisode exceptionnel trois ans auparavant... Avec autant de 3 dans l'air, la chance avait de quoi sourire à ce nouvel opus des Avengers de l'espace.
L'univers Marvel, tout comme dans le premier film, n'a pas ici de la gueule ; il a de la GUEULE. Effets spéciaux toujours titanesques, plans séquences à couper le souffle (à l'image de celui de l'introduction, orchestré comme si Rachmaninov l'avait fait pour sa Troisième), usage des couleurs ingénieux, action ahurissante et impeccablement chorégraphiée : les mirettes sont servies.
Si l'Awesome Mix Vol. 1 relevait de l'orgasme auditif, le Vol. 2 perce encore dans cette lignée avec une poignée d'artistes triés sur le volet (Sam Cooke, ELO, Sweet, Cat Stevens pour n'en citer que quelques uns) venant compléter une BO d'un Tyler Bates toujours au top de sa forme.
L'intrigue du film tourne cette fois autour du géniteur de ce bon vieux Star-Lord, et de ses origines. Sans en spoiler tous les ressorts, il m'a sembler dénoter une petite longueur au premier tiers des 130 minutes. Peu importe, si je ne regarde pas ma montre au moins une fois dans le cinéma, c'est que le film possède effectivement un suspense et une histoire prenante. Le père du petit Quill, Ego de son nom, est campé par un Kurt Russell encore vert, qui n'a rien à envier aux autres membres de la distribution. Mention spéciale à Baby Groot, mignon tout plein dans chacune de ses séquences.
Pour ne pas déroger à la règle de son feuilleton blockbuster-esque débuté en 2008 avec Iron Man, Marvel nous sert ici non pas une mais cinq séquences post-génériques. Tantôt amusantes (l'humour des précédents films fait toujours mouche, merci Drax et ses punch-lines), tantôt intrigantes, on se demande si elles annoncent les couleurs des futurs films ou si ce ne sont juste que des moyens de faire du pied aux aspects non étendues de ce vaste univers de super-héros (comme dans le premier film, avec l'apparition à la toute dernière poignée de secondes d'un personnage assez... surprenant).
Drôle, dense, émotionnel, Les Gardiens de la galaxie Vol. 2 est un incontournable. Ayant toujours été difficile en films de science fiction (bouh, le vilain zOliv AnyOne allergique à Star Wars...), celui-ci m'a divertit de bout en bout.
Si Les Gardiens de la galaxie était en 2014 l'aventure de science-fiction à ne pas manquer comme devait l'être Star Wars en 1977, alors Les Gardiens de la galaxie Vol. 2 prend son temps pour approfondir et enrichir nos personnages bien-aimés que nous avons pris plaisir à découvrir ...tout comme L'Empire contre-attaque à son époque.