Trois ans après le premier opus de la saga, James Gunn revient avec un volume 2 des aventures de Star-Lord et de son équipe. Dans la même veine déjantée que le premier film, ces anti-héros enchainent les erreurs et les échecs avant d’arriver, finalement, à sauver la galaxie.
A l’image du générique de départ, frustrant mais intelligent, le film est coloré, musical, fun et surtout complètement décalé par rapport au relatif sérieux habituel des films Marvel.
Côté décors, costumes, esthétique, ambiance et effets spéciaux c’est tout à fait réussi. On notera une petite tentation psychédélique bien sentie avec l’arrivée du personnage d’Ego, le père de Star-Lord.
L’humour auto-parodique est parfois un peu lourdingue : souvent plus proche du cartoon que du comics mais divertissant. C’est le but : offrir au spectateur un petit moment d’évasion. Même si le scénario est un peu bancal, le reste des images impressionnantes, de la performance des acteurs et de l’atmosphère générale suffisent à assurer le spectacle.
On notera également quelques développements de personnages assez intéressants comme ceux de Yondu ou Nébula, quelques scènes bien pensées comme celle du piège tendu par Rocket aux ravageurs et quelques apparitions amusantes comme celles de Sylvester Stallone et, bien sûr, le caméo de Stan Lee. Bébé Groot fait aussi son effet, notamment dans une des cinq scènes post-génériques.
Au final, que retenir de ce deuxième épisode ? Avec l’apparition de méchants déifiés, plus proche de l’esprit des « Gardiens de la Galaxie », Marvel renoue avec une approche un peu plus enfantine. Ce n’est pas du grand cinéma mais c’est rafraichissant !