Qui veut détruire les Indestructibles ?

C'est drôle, j'ai l'impression que cette famille de super-héros n'a pas le pouvoir de changer le monde, du moins pendant une grande partie du film. D'abord, c'est une famille hors la loi, décrédibilisée, puis instrumentalisée : Elastigirl, nouvelle figure tendance - la femme plus maline et au moins aussi forte que le mâle gentil mais en retard sur son temps - va travailler pour la DevTech, entreprise de télé-communication dont le PDG - Winston Deavor - souhaite montrer au monde une nouvelle image bienveillante et altruiste de super-héros.

Devtech rentre en guerre contre les images sur-médiatisées des super-héros, instrumentalisées par les politiciens qui souhaitent le maintien de la loi qui les rend illégaux. Pour cela, Winston utilise Elastigirl, en intégrant une caméra dans son costume et proposer au public une image immersive de ses actes héroïques.
Face au regain de popularité de la figure du super-héros, Screenslaver tente de "réveiller" le public. Il s'immisce dans le signal et utilise l'hypnose pour mettre paradoxalement le spectateur face à sa situation d'être passif, qui attend d'être sauvé au lieu de se prendre en mains.

Dans cette guerre des images, je préfère ne pas avoir à prendre position entre ces deux idéologies. Est-ce que ce monde a besoin de super-héros ou est-ce qu'il faut les rendre illégaux ? Qui du Screenslaver ou des Indestructibles apportera plus à l'épanouissement des humains ?
Je sais pas. En tout cas c'est pas parce qu'on me montre que l'un tente un attentat pour appuyer ses théories et que les autres tentent de le déjouer - par altruisme ou intérêt - que je prendrai position.

Celui qui attire vraiment mon intérêt, c'est le bébé.
Il s'en fout de tout ça, être un héros, sauver le monde... du moins jusqu'à ce qu'il prenne un râton-laveur pour un voleur qu'il souhaite punir. C'est à ce moment-là que ses super-pouvoirs apparaissent (merci Papa indigne de l'avoir laissé regarder la télé tard le soir).
Pendant un temps, il est encore incontrôlable, libre de faire mal, de se faire mal avec ses super-pouvoirs. Bombe à retardement qui gazouille.
Mais très vite, il est déjà contrôlé - une télécommande est conçue pour le canaliser.
Sa liberté aura duré trop peu de temps. Il a à peine pu jouir de ses pouvoirs qu'il doit déjà sauver le monde. Ou le détruire.