Les bouquins de Brett Easton Ellis sont inadaptables.
Et celui-là ne fait pas exception à la règle. Même si Roger Avary s’en sort plutôt pas mal en utilisant des artifices cinématographiques pour pouvoir effleurer l’esprit de l’auteur américain (scène se déroulant à reculons, caméra subjective, splitscreen finissant par se recouper), on sort du film un peu déçu, même si côté sulfureux, il y est allé gaiement, faisant même jouer à des acteurs des contre-emplois intéressants (James Van Der Berk en queutard inaltérable, Jessica Biel en salope finie, entre autres).
On reste sur notre faim, même si on est au-dessus de la moyenne de biens des films de campus.
À voir pour se faire une idée.