American Piecho

Tout était attirant dans ce film : l'affiche qui est juste incroyable, le réalisateur Roger Avary scénariste de Pulp Fiction et grand pote de Tarantino, et le scénario, adaptation d'un roman de MONSIEUR Bret Easton Ellis.
Et bien pour une fois, les attentes semblent comblées. Le film commence tout de suite et on est tout de suite dans l'ambiance, forcé de suivre les itinéraires croisés de ces 3 étudiants américains, un peu clichés mais pas trop.
Et il s'en passe des belles sur les campus américains moi j'vous l'dit ! Outre l'alcool (classic), on a de la coke en pagaille, des soirées "baise" (perso je connais pas de soirées étudiantes comme ça...) et de la musique so 80's.
Comme ça, on pourrait se dire qu'on va pas vers grand chose, et pourtant si.
Car ce qui fait la force du film ça n'est pas tant au final son scénario, mais bien ses personnages et SURTOUT la narration et la réalisation complètement dingue ! On peut ainsi trouver des séquences entières en rewind motion, des scènes d'une beauté et d'une pureté vraiment dingue.
Le casting est plutôt pas mal, on prend pas mal de plaisir à voir nos sages icônes de séries 90's comme James Van Der Beek, le si sage Dawson, ou encore Jessica Biel qu'on a pu croiser dans 7 à la maison, se dévergonder un peu. Et certains seconds rôles sont vraiment cool (Clifton Collins Jr. en cokehead dealer notamment).
Seuls deux petits bémols, justement sur les acteurs : James Van Der Beek qui joue vraiment la colère comme un personnage de cartoon, et qui se tape des crises d'hystérie complètement hors de propos, et Russel Sams (qui n'a même pas de page Wikipédia, c'est dire si sa carrière a dû être courte) en totale roue libre lorsqu'il joue l'ivresse, tellement qu'on se demande si il est ivre ou schizophrène...