Si je ne dis pas de bêtise, c'est le premier film de la catégorie "Pinky Violence" que je regarde, sous-genre du Pinku-eiga qui correspond aux films produits par les studios de la Toei Company.
Malgré tout, dans le torrent de films d'exploitations que l'on peut voir, l'empreinte japonaise hausse le film parmi les jolies productions du panier: ce n'est pas dégoûtant de connerie, les yeux ne pleurent pas à cause de la bêtise du truc, le tout se tient et ça reste un divertissement sympathique.
Mais bon, c'est dommage, l'histoire est plutôt banale.. On a une protagoniste sympathique qui s'infiltre et dont la marque de fabrique est la couleur rouge. Certes, c'est sympathique. Il aurait fallu en faire un personnage plus impressionnant peut-être, ou lui laisser plus de place.
Il y a quelques scènes à caractère par ci par là, presque toutes étant utilisées pour montrer la violence d'un kidnapping qui tourne au viol collectif. Cela ne fait pas tâche, mais c'est encore uns fois pas révolutionnaire pour un sous.
On a donc un bon film de sexploitation japonaise, au scénario pas incroyable mais avec un personnage principal sympathique à voir évoluer. Les scènes de torture sauvent peut-être le film, que ce soit sur la victime fouettée ou sur l'un des kidnappeurs torturées par le papa-pas-content, on ressent bien la douleur à travers l'écran.
Dommage que ce ne soit pas plus transcendant!