Le casse tête permanent chez Disney c’est de vendre du rêve à un maximum de monde, petits, grands, filles, garçons, sans froisser personne.
Le cahier des charges devient de plus en plus compact, sans compter que la concurrence oblige à se renouveller0
La mission est bien remplie avec les nouveaux héros:
un gamin un peu perdu et éprouvé par la vie
un compagnon tout choupi dont on pourra faire des produits dérivés
des aventures pour dynamiser le tout
une foule de référence pour les adultes
un méchant masqué
des décors futuristes permettant de jouer avec les matières et d’inventer un tas de trucs qui ne servent à rien d’autre qu’à épater la galerie.
Et ça marche plutôt bien.
Baymax est un vrai petit bijoux de robot: totalement décalé et zen comparé à l’hyperactivité du petit Hiro.
Leur relation est plaisante à suivre, on aime les voir interagir, et on est presque embêté de constater que le fameux “groupe d’amis” est là pour jouer les faire valoir.
On se serait bien passé d’eux, et leurs moments de bravoure (30 seconde par personne quand même) n’apporte rien.
Enfin bon il en faut pour tous les goûts, et puis comment le petit Hiro pourrait se rendre compte qu’il faut s’ouvrir aux autres s’il ne parle qu’à son robot hein????
Un film à voir pour l’effort esthétique, pour le robot/baudruche, pour les clins d’œil monumentaux qui parsèment l’histoire, et pour pouvoir tenir une conversation avec un gosse de 10 ans (ce dernier point étant d’une importance capitale).