Quand on nous résume le film, on pense à ça, un film de série B.
Finalement, tout le début du film est très calme, c'est après une bonne heure qu'on en vient au fait, les attaques d'oiseaux.
Tout d'abord, le film est très bon, si les effets spéciaux chaotiques peuvent déconcerter, (les flammes rouge vives en technicolor), ils retranscrivent bien le chaos en tant voulu, et sont finalement peu nombreuses.
A la fin du film, on se pose des questions. Pourquoi ? Comment ? Que va t'il se passer ?
On n'aura pas de réponses. Et c'est peut-être pas si mal. Cela permet de chercher plus en détails des réponses dans le film.
Les attaques des oiseaux sont plus métaphoriques qu'autre chose. La mère de notre protagoniste, Mitch, ne veut pas lâcher son fils, elle a peur qu'il ne lui donne plus d'amour en réalité. Quand une jeune Tippi Hedren lui offre deux oiseaux, et commence à lui tourner autour, la mère se montre réticente et distante.
Si la fin est comme elle est, c'est en réalité du fait de la mère et de l'évolution du personnage par rapport à sa future belle fille.
Si à la sortie du film, la fin me semblait étrange, je l'apprécie finalement beaucoup avec du recul.
Scénario de série B ? Non. L'idée des attaques d'oiseaux peut faire penser à de la série B, mais le traitement qu'Hitchcock en fait le rend bien plus profond qu'il n'y parait aux premiers abords.