Le deuxième meilleur film jamais fait sur la mafia russe derrière Little Odessa

N'étant pas un fan de Cronenberg ni encore moins de Naomi Watts, j'avais constater le peu de sérieux que le cinéma avait consacré à la mafia russe hormis mon film préféré (Little Odessa), c'est alors que par pur hasard je tombais sur une liste de SC parlant de quelques polars oubliés ou injustement méconnus, et je tombais sur "Les Promesses de l'ombre". Ayant eu vent que Vincent Cassel jouait dans un film de Cronenberg et étant fan de son talent d'acteur (et non pas de son talent de "sale con" qu'il semble jouer à la perfection en interviews), je me suis alors rué dessus. On a alors toute une galerie de personnages avec Naomi Watts dans le rôle d'une sage femme qui veut sauver un bébé (le personnage le moins intéressant du film), Viggo Mortensen qui joue un gangster qui n'est pas sans rappeler le Joshua Shapira interprété par Tim Roth dans LO pour son côté froid et méthodique bien que moins nerveux, Armin Mueller-Stahl (Music Box de Costa-Gavras) dans le rôle d'un faux gentil vieux monsieur attentif qui est en réalité un impitoyable chef de mafia et enfin Vincent Cassel qui interprète peut-être ici le plus gros bourrin que j'ai pu voir de toute ma vie dans un film, un gangster fils du précédent en opposition totale avec lui, vulgaire à mort, ultra-violent et imprévisible (on pouvait s'y attendre vu que sa première réplique se résume à demander bien gentiment à son chien de "fermer sa gueule" !). Le film ne brille pas pour avoir de grands moments d'action mais pour laisser le spectateur en tension tout le long face à ses personnages qui veulent tous connaître l'identité d'un bébé dont la mère est morte car jugée trop gênante. A voir donc si vous aimez le réalisme pour les films de gangsters.