5
Gag Martin.
Ce film est ce qu'on appelle une mise en abime. Inspiré lointainement de la vie de Jacques Martin (ce dernier n'a jamais caché avoir raté sa carrière de présentateur comique alors qu'il voulait être...
Par
le 20 janv. 2014
7 j'aime
1
Les Rois du gag par Palplathune
8. Oui, monsieur ! Je donne 8 aux Rois du Gag. 8 à un film de Claude Zidi. Et j'assume ! Enfin, presque... Parce que, soyons honnête, la note tient beaucoup à mes souvenirs d'enfance.
Il n'empêche. Le concept est sympathique. Le processus de création comique est bien illustré à travers la répétition des gags, enrichis à chaque fois de variations ou de surrenchère. Ca ne vole pas bien haut mais il y a une certaine méchanceté (le gag du chien) et/ou un sens de l'absurde (l'opération de l'alcoolique) qui s'avère réjouissant au possible.
Serrault s'éclate dans le role du Collaresque Gaétan et est solidement épaulé par un duo Lhermitte/Jugnot encore Splendid.
Même si c'est fait avec des grosses ficelles, Les Rois du Gag sont également une bonne illustration de la quasi inévitable dégénérescence que connaissent tous les comiques. Comment ils "s'embourgeoisent", perdant contact avec leur public, et/ou se perdent dans des vélléités dramatiques. Le passage avec Robert Wellson est malheureusement un peu trop grossier pour permettre à Zidi de faire passer son message au mieux.
Reste que message il y a, ce qui est déjà beaucoup pour un film de sa part !
Il n'empêche. Le concept est sympathique. Le processus de création comique est bien illustré à travers la répétition des gags, enrichis à chaque fois de variations ou de surrenchère. Ca ne vole pas bien haut mais il y a une certaine méchanceté (le gag du chien) et/ou un sens de l'absurde (l'opération de l'alcoolique) qui s'avère réjouissant au possible.
Serrault s'éclate dans le role du Collaresque Gaétan et est solidement épaulé par un duo Lhermitte/Jugnot encore Splendid.
Même si c'est fait avec des grosses ficelles, Les Rois du Gag sont également une bonne illustration de la quasi inévitable dégénérescence que connaissent tous les comiques. Comment ils "s'embourgeoisent", perdant contact avec leur public, et/ou se perdent dans des vélléités dramatiques. Le passage avec Robert Wellson est malheureusement un peu trop grossier pour permettre à Zidi de faire passer son message au mieux.
Reste que message il y a, ce qui est déjà beaucoup pour un film de sa part !
8
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Vladimir Cosma, Liste statistique : Années 1980 à 1989 et Les meilleurs films de 1985
Créée
le 25 févr. 2013
Critique lue 1.1K fois
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