Les amours contrariés
Qui s'attendrait à un simple film "de pédé" en regardant "Les Roseaux Sauvages" prendrait le risque d'être déçu (sa présence dans le classement des meilleurs films gays me paraît d'ailleurs...
le 26 sept. 2014
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Aucune raison ou un faisceau de raisons pour motiver une action, un événement. Un scénario romanesque qui multiplie les résonances entre tous les moments, personnages et événements du film et dont les harmonies de montage se font plutôt à distance, le récit n'étant que la résultante de ces résonances, "raisonnances" des actions.
La crise de nerfs de la mère professeur en classe, répétant trois fois "l'azur" - oui, soudain les choses arrivent, ni prévisibles, ni imprévisibles. Comme une guerre, elles passent de l'incroyable à l'évident. Une des scènes les plus bouleversantes
Un clin d'œil à Antoine Doinel devant le miroir.
L'authentique documentaire du choix des acteurs. Deux ou trois suffisent à ancrer les autres dans le terrain.
Des scènes qui traversent - et dont c'est la force dynamique - deux ou trois couches de l'oignon. Sentiments intimes, sentiment social, sentiment historique...
La force de la rencontre impossible psychologiquement, et devenue évidente par le raisonnement du temps et de ces voies.
"Le plus dur, ce n'est pas la mort, mais que tout passe". Oui, mais la traînée de ce passage, s'appelle ou lumière ou jeunesse et Téchiné l'a captée ici comme rarement.
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Créée
le 17 nov. 2018
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